"Le triomphe de la cupidité", Joseph Stiglitz
La crise mondiale, Joseph E Stiglitz, Prix Nobel d’économie, l’avait annoncée. Le marché roi, l’obsession du court terme, les déréglementations, la libre circulation des capitaux en sont les principaux responsables. Mais il est temps désormais d’étudier les causes fondamentales du désastre : d’après Joseph E Stiglitz, la crise n’est en effet pas exclusivement financière, et ses répercussions économiques ne peuvent dissimuler qu’il s’agit en vérité de la faillite d’un système conjuguée à une crise morale. Il démontre que les mesures actuellement prises aux Etats-Unis ou en Europe ne sont pas à la hauteur de l’enjeu et contribueront, pour nombre d’entre elles, à relancer un système qui a échoué et qui ira de crise en crise. Il est donc urgent de repenser le monde, de réformer une science économique qui s’est fourvoyée, entraînant dans son sillage l’accroissement des inégalités, la montée de la pauvreté ou l’aggravation de la crise environnementale. Un livre qui résonne comme un appel à remettre à plat les fondements mêmes de l’économie mondiale.